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Lorsqu'il s'agit du poète Albert Bausil, il nous vient à l'esprit Charles Trenet ; Il nous vient à l'esprit toute une époque, celle des années folles, celle du Coq Catalan, celle de Cocteau. Il nous vient des noms de lieux, d'un Canigou ou d'un Roussillon dont le poète nous a légué son "Hymne".  Il nous vient une maison construite sur les anciens remparts de la vieille catalane, ancien atelier de son frère Louis aujourd'hui devenue un Restaurant du nom de "Maison Rouge". Il nous vient l'image du "zig-zag" d'un oeil prêt à rire de tout avec une drôlerie légère et une explosion de joie désinvolte.  Il nous vient les références du livre de Pere Verdaguer "Collection Classiques Roussillonais des Editions de l'Olivier" mais également le disque 33 Tours de 1978 de Jean Edouard. Et voilà le dernier né des Editions Zinedi qui arrive en même temps que le projet musical d'Hugues Di Francesco "Sur les chemins d'Albert Bausil". D'un côté, l'album, de l'autre un livre. Et c'est le fameux Jean-Edouard, celui du 33 tours de 1978 qui en signe la préface. Jean Edouard Barbe maîtrise son sujet. Sa mère, catalane, née à Perpignan, faisait partie de la légendaire "bande à Bausil" où se cotoyaient Amade, Lloansi, Codet, Camo, Muchart, Pugnaud, Cayrol, Casals, Saisset, Pons ou Cocteau et Charles Trenet.

Ce livre ponctué d'anecdotes présente une sélection de textes pour la plupart parus dans le journal "le Coq Catalan" ainsi que la réédition du "matelas de nuages", un recueil de poésies paru en 1936 que Bausil avait dédié à Max Jacob, Morgane et Charles Trenet.

 

L'auteur de la Préface :   Jean Edouard Barbe

 

Jean Edouard Barbe naquit d'un père  enfant de Gascogne né à Sendets, en Gironde, professeur agrégé de physique, et d'une mère catalane née à Perpignan, rue de l'anguille, dans le quartier Saint Jacques, infirmière. Son père ayant été nommé au lycée de Quimper juste avant la guerre, c'est la qu'il vit le jour. Dès l'age de deux ou trois mois, Jean Edouard traversait Quimper avec les tracts et les documents de la résistance dans son landau.

 

A la fin de la guerre, son père fut nommé à st-Brieuc puis à Tarbes.

Jean Edouard suivit alors des cours de violoncelle au conservatoire de musique de Tarbes pendant trois ans puis au conservatoire de musique de Moulins. Après un nouveau déménagement. Jean Edouard a également suivi à Paris les cours d'arts dramatique Raymond Girard et le conservatoire de Versailles.

Il se fait connaitre en 1968 en chantant "Versaillais versaillais" puis en écrivant "Dodo, métro boulot dodo" avec Eddy Mitchell et Pierre Papa Diamandis, puis en 1973 en chantant dans  "Midi chance" à la télévision : "Une vie dans le métro" présenté par Daniéle Gilbert chaque jour pendant une semaine .

La grande amitié qui liait ses parents au poète catalan Albert Bausil, lui permit dès l'age de six ans de baigner dans les poésies et dans les chansons de Charles Trenet de qui il fut ami et, en 1978, de sortir le 33 tours "Jean Edouard chante Albert Bausil" (Editions Polydor). Il est également le témoin d'une époque et du show business florissant des années 70 - 80 dont il parlera dans son ouvrage paru chez L'Harmattan en 2013 "50 ans au Quartier Latin, Une vie en musique et en chansons".

Jean Edouard chante Albert Bausil -

33 tours 1978 - Ed. Polydor

Jean Edouard et Charles Trenet - Photo : Henri Chenut

Sources : JeanEdouard Barbe rencontré à Perpignan en 2015 et son site internet : www.jeanedouardbarbe.fr

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